« Faire nation » et débattre collectivement de l’avenir de la France : l’enjeu du CNR

par le Bureau de Refondation républicaine

Le lancement du Conseil national de la refondation (CNR) aujourd’hui à Marcoussis entend impulser la nécessaire revivification de la démocratie française et la construction de l’action publique.

Il s’agit d’une instance ambitieuse qui doit avant tout porter une nouvelle méthode. Elle constitue un espace inédit de dialogue, de débat car le pays a besoin de diagnostics partagés et d’un cap pour son avenir. Alors que la société française est fracturée et que, de la guerre en Ukraine à la crise énergétique en passant par l’inflation, les défis sont immenses, il est absolument essentiel de transformer notre manière de réfléchir et d’agir en remettant les forces vives de la nation au cœur de l’action publique et de la prise de décisions. L’intention est de rapprocher nos positions et de tenir éloignées les petites polémiques politiciennes qui emprisonnent et qui empoisonnent le débat public. En ce sens, le CNR n’a bien entendu pas vocation ni à remplacer, ni à contourner le Parlement. La loi et le budget continueront d’être votés par l’Assemblée nationale et le Sénat.

Mais la prise en compte des questions de long terme, comme la transition climatique ou la transition démographique, sont nécessaires pour sortir de la « dictature de l’urgence ». C’est ainsi que nous serons en mesure collectivement, en tant que Nation, de donner un cap pour le pays, accepté de tous, et de construire, pourquoi pas, un nouveau modèle français.

Cette instance doit également emporter un objectif d’action. Le Président de la République a évoqué trois grands sujets prioritaires : l’école, la santé et le plein emploi. Les débats et réflexions qui seront organisés dans les prochains mois aux niveaux local et national et en ligne ont vocation à faire émerger des moyens possibles et des mesures concrètes.