Communiqué de Matteo Pottier Bianchi, Refondation républicaine Dunkerque-Flandre.
En ce premier mai, que nous souhaitons à tous le meilleur, nous ne pouvons oublier la gifle infligée par ArcelorMittal à nombre de ses employés et à la nation toute entière. Un parfait exemple du naufrage de la République française.
Là où un État stratège orienterait les investissements privés pour la création de richesses et la défense de ses intérêts, la République interventionniste subventionne largement et sans contrôle des industries qui, une fois gavées d’argent public, délocalisent ou suppriment des postes. Le tout en promenant nos responsables politiques, par ailleurs décrédibilisés et dénués de toute autorité.
Nous ne connaissons que trop bien, dans les Hautes-de-France, les conséquences d’une telle faillite politique. Qui a oublié le sort de l’usine Bridgestone à Béthune ?
Nos élus jouent aujourd’hui la surprise. Tout était pourtant prévisible. En 2012, déjà, les travaux de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale auxquels participait Christian Hutin, député de Dunkerque, alertaient.
Il faut, bien sûr, répondre à l’urgence du cas ArcelorMittal : pour assurer l’indépendance de la France, une nationalisation doit être envisagée. Elle est, dans ce cas d’espèce, parfaitement justifiée.
Il est nécessaire, pour le reste, de repenser l’ensemble de l’action économique de l’État, lequel doit assurer sa souveraineté, maîtriser ses comptes et permettre une économie dynamique et compétitive.
Nous ne pourrons le faire qu’avec un nouveau personnel politique connaisseur de l’histoire de notre pays et sachant adopter le recul nécessaire dans le traitement des affaires pour cesser d’être « surpris » chaque jour.