La France a besoin d’une politique claire de maîtrise des flux migratoires. La hausse de l’immigration clandestine, en bouleversant les services publics, les hôpitaux, les écoles, se heurte à l’incompréhension ou à l’hostilité de nos concitoyens. Nous ne confondons évidemment pas cette immigration illégale avec l’accueil des étudiants ou des demandeurs d’asile. Mais subordonner à un délai le versement d’allocations non contributives à des bénéficiaires n’ayant jamais payé ni cotisation ni impôt, est-ce attenter à l’égalité devant la loi ? Enregistrer sa volonté d’acquérir notre nationalité ne remet nullement en cause le droit du sol. Une certaine fermeté est nécessaire pour faire face aux réalités d’aujourd’hui. C’est le devoir des gouvernants et du Parlement que d’y veiller. Le ralentissement des flux est d’ailleurs indispensable à l’effort d’intégration des populations issues de l’immigration. Ceux qui vivent, travaillent légalement en France ont toute leur place dans la République. Ceux qui violent nos règles ou recourent à la violence doivent redouter la sévérité de la loi.